Une dizaine d’outils de sursemis étaient rassemblés et ont pu évoluer devant quelque 250 participants. Trois de ces semoirs avaient d’ailleurs été fournis par la cuma La Joyeuse, le reste par des concessionnaires.
“Ces outils permettent de recharger une prairie, lorsque le semis précédent a souffert, par exemple lors d’un épisode de sécheresse”, explique l’animateur agroéquipement de la fédération, Johan Portalier.
Ils permettent donc de “récupérer” ou d’améliorer le potentiel d’une prairie à moindre coût, sans avoir besoin de labourer ou retourner la prairie pour refaire un semis classique. “Ce sont des outils qui restent coûteux, explique-t-il, l’achat collectif se justifie donc bien”.
La cuma d’Aumont choisira le modèle dans lequel elle va investir au regard de ce qui germera après cette démonstration: les semoirs ont en effet évolué en conditions réelles et semé un mélange de ray-grass (20kg/ha) et dactyle (10kg/ha).