Il apparaît que le semis direct ou le travail superficiel tendent à réduire les charges, surtout avec une dominante de cultures d’hiver. L’appel au strip-till ou l’implantation systématique de couverts grève néanmoins la facture. Il n’apparaît pas de différence de coût de mécanisation entre bio et conventionnel. Le travail du sol est toutefois un outil préventif essentiel pour une bonne maîtrise des adventices sachant qu’il n’y a pas toujours de rattrapage possible.
Pas de solutions toutes faites
Lors de la présentation de l’étude à un groupe de techniciens et d’agriculteurs, une discussion s’est développée autour de la réduction des charges, mécanisation et intrants. Il est apparu que les compromis ne sont pas forcément faciles à trouver. Un exemple : un semoir à céréales simple et bon marché ne convient pas aux semis tardifs dans les terres collantes, alors que c’est un moyen de réduire la pression des adventices. Il est également limité pour semer sans labour en présence de restes de couvert. Quelques adhérents du groupe InPACT, comme l’Earl des Noisetiers (Vienne) se tournent vers le « fait maison » pour accéder à des matériels adaptés sans trop de frais : strip-till, scalpeur d’aventices…
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