Les courants électriques parasites peuvent être source d’inconfort et même de stress pour l’animal. Et par conséquent pour l’éleveur. Des animaux plus agités, des temps de traite allongés, des vaches qui se couchent dans les couloirs et «désertent» certaines logettes par exemple… Autant d’indices qui peuvent laisser suspecter la présence de courants électriques parasites sur l’exploitation. Ces courants parasites ne sont pas constamment présents dans l’élevage. Ils peuvent apparaître à certaines périodes de la journée seulement. De plus, on ne les retrouve pas dans toute l’exploitation. Par conséquent, ils sont difficiles à repérer, d’autant plus qu’ils sont souvent imperceptibles par l’homme.
Difficile à repérer
Afin d’améliorer le bien-être de leurs vaches, les éleveurs cherchent des réponses. C’est pourquoi le Cniel (Centre National Interprofessionnel de l’Economie Laitière) vient de sortir le guide «Diagnostic électrique en élevage laitier», à l’intention des intervenants en élevage. Ce guide ( disponible sur demande, en adressant un mail à [email protected]) est issu de la collaboration des chambres d’agriculture des Hauts-de-France et de Loire-Atlantique, du CLASEL (groupe Synergie), du CROCIT Bretagne, du GDS Bretagne, de l’Institut de l’Elevage et du CNIEL. Ce document fournit un protocole et une fiche d’intervention «type» pour la réalisation d’un diagnostic électrique centré sur les courants électriques parasites.
Deux niveaux de diagnostic sont définis:
- un premier niveau pour une vérification de l’installation électrique de l’élevage, tel que le bloc de traite qui concentre de nombreux équipements électriques (repérer les dysfonctionnements liés à des installations déficientes comme, par exemple, un défaut de mise à la terre);
- et un second pour une recherche approfondie des courants électriques parasites.
Ce diagnostic pourra être réalisé par des intervenants habilités ayant des compétences électriques préalables.