[Alimentation] Les boudins ont la cote

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[Alimentation] Les boudins ont la cote

La cuma de Sainte Feyre s’est équipée d’une boudineuse de marque Silograin. La mise en boudins est une alternative susceptible d’intéresser les éleveurs qui auto-consomment leurs céréales (©CGAO).

Trois cuma creusoises ont investi dans des «boudineuses». Une alternative aux méthodes habituelles de stockage du grain.

Stocker les céréales en boudins

Trois groupes creusois ont acheté récemment des «boudineuses», destinées à réaliser des silos de grains stockés dans des boudins plastiques. Il s’agit de la cuma du Chauchet qui a acheté une machine «Daplagaine», commercialisée par la société DLand, basée en Charente. De son côté, la cuma des Landes, basée à Lussat, s’est équipée d’une machine de marque Murska, modèle 700. Enfin, la cuma de Sainte Feyre vient d’acquérir une machine «Silograin», vendue par la société CGAO. Coût : 27.000€ HT avec vis de chargement. «Au départ, nous étions quatre à être intéressés dans notre cuma. Désormais, nous sommes une dizaine», explique Gilles Giroix, le président de la cuma, qui est aussi le coordinateur de cette nouvelle activité. La création de celle-ci est complémentaire de l’activité moisson développée par la cuma (New Holland Cx 5080). Les céréales mises en boudin sont en même temps concassées. Le chantier peut se faire directement lors de la moisson pour les adhérents intéressés. En effet, le rythme de réalisation des boudins (environ 12 t/h en céréales sèches) est compatible avec l’avancement de la moissonneuse. La réalisation du chantier et la traction de la machine sont assurée par Gilles Giroix.

Solution de stockage

Le stockage des grains en boudins est une alternative susceptible d’intéresser les éleveurs qui autoconsomment les céréales produites sur l’exploitation. La solution du boudin permet en effet de pallier le manque de stockage disponible sur la ferme tout en évitant les frais de séchage. Une telle machine peut servir aussi au stockage en boudin de maïs humide. «Nous sommes partis sur un volume prévisionnel de 200 t/an. On sera probablement au double. Au niveau facturation, nous avons prévu un coût de 20 €/m de boudin (1 m correspondant environ à 1, 2 t de céréales) plastique compris, hors carburant», explique le président. Au terme de la première année de lancement, les adhérents pourront tirer un premier bilan en termes d’organisation des chantiers et de coûts de revient réels.

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