L’équipement qui a coûté 194 000 euros HT au total. Il a bénéficié de financements publics à raison de 70 % environ (Europe, Conseil Régional, Agence de l’eau, …). Il comprend une aire bétonnée, des potences de distribution d’eau, une cuve de récupération des eaux souillées, un abri de stockage avec douche … Nouveauté : cette installation high-tech fonctionne avec un automate que chaque adhérent pourra activer par le biais d’une carte nominative. La facturation (gestion et édition des factures) se fera alors automatiquement près des utilisateurs au prorata de leur consommation d’eau. Une facture sur laquelle se rajoutera un loyer annuel de 27 €/ha engagé. Cette installation est incontestablement garante de sécurité pour l’environnement et de confort pour les utilisateurs. La Chambre départementale d’agriculture était maitre d’œuvre de cette réalisation innovante, conforme aux normes environnementales qui s’avèrent de plus en plus draconiennes. De son côté, la Fédération des cuma s’est occupée de la mise en place de la structure juridique.
Dans ce projet atypique, la commune propriétaire de l’installation et qui dispose de parts sociales dans la cuma est considérée statutairement comme associée non coopérateur de la cuma. Un élu du conseil municipal siège au conseil d’administration de la cuma. Cette installation fonctionnelle devrait probablement attirer d’ici peu de temps, d’autres viticulteurs voisins en quête de solutions performantes dans ce domaine …