Fin mars, dans le cadre du Plan de relance, un fonds de 17 millions d’euros a été budgété pour soutenir l’agriculture urbaine. 302 dossiers portés par les collectivités, associations, bailleurs sociaux, ont été retenus à ce jour. «Les guichets sont toujours ouverts aux dépôts de nouveaux dossiers» communique le Ministère de l’agriculture. Le développement de cette nouvelle forme d’agriculture au cœur de l’espace de vie des citadins, n’est pas seulement un effet de mode. L’agriculture urbaine, légumière principalement, correspond à une vision durable de la ville au service de ses habitants.
Essor des jardins partagés
Les fermes urbaines, sont souvent déployées sous forme de jardins partagés. Elles associent des riverains, des maisons de retraites, des écoles, centres sociaux … Les fermes urbaines ont plusieurs vertus :
- Garantir l’accès à des produits frais et locaux.
- Créer des espaces de proximité, d’échange, et de convivialité.
- Permettre aux plus jeunes de découvrir concrètement la culture du vivant et des notions de botanique.
- Se reconnecter à la nature et en même temps végétaliser la ville pour faire face au réchauffement climatique.
Précisons que les fonds débloqués dans le cadre du plan France Relance serviront à financer des outils de jardinage, équipements, plants, formations, animation. Les exemples de fermes urbaines se multiplient sur le territoire. A Nuits-Saint-Georges (Côtes d’Or) en lien avec des logements pour personnes âgées. Sur la commune de Saint Gilles, (Gard), aux côtés d’un Centre de soins. A Clichy sur Bois, (Seine-Saint Denis), etc.
L’agriculture urbaine à Paris dans le XIIIème
Ainsi à Paris, la ferme urbaine Dunois portée par l’association les « Fourmis qui jardinent« , a l’ambition de créer des emplois sous la forme «d’une pépinière de permaculteurs». Les premiers semis sont partis. A l’arrivée, on espère de beaux légumes, salades, tomates, fèves, pois, radis, etc. Les fermiers urbains livreront leurs légumes au foodtruck de « Résoquartier ».
Notons aussi que les écoles du coin sont associées à cette démarche. L’association veut sensibiliser pas moins de 430 élèves aux joies créatrices du jardinage. Autant d’initiatives qui s’inscrivent dans une économie circulaire, profitable au plus grande nombre.
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