Dans certaines cuma, le constat relatif à l’entretien des matériels est sombre. L’entretien est mal assuré, ce qui entraîne des risques de pannes. Pour une majorité de cuma qui ne disposent pas d’atelier fixe, l’éventualité de s’équiper d’un camion–atelier avec un salarié affecté en priorité au dépannage et à l’entretien des matériels, peut représenter une solution intéressante,
Moins chers !
Cette solution ne nécessite pas d’investissements lourds. Le coût de revient est en général nettement moins élevé que les tarifs pratiqués dans les garages ou concessions. Pour mettre en place cette activité, il est nécessaire d’estimer, les heures à effectuer pour la cuma (réparation, entretien, complété éventuellement par des heures de conduite de matériels) et éventuellement les prestations assurées directement pour les adhérents. « Pour ce qui concerne l’embauche, il est indispensable de définir préalablement la fiche de poste en priorisant les compétences recherchées », précise Sylvie Lhéritier de la Fdcuma Indre et Loire.
En parallèle, la cuma doit se mettre au clair pour définir l’entretien réalisé par le salarié et ce qui reste à faire par les adhérents eux–mêmes. Autre précaution : ne pas laisser le salarié en prise directe avec les adhérents…Deux cuma d’Indre et Loire, la cuma Val de Veude et Chemillé sur Indrois, ont relaté leur expérience sur le sujet. Ainsi, la cuma de Chemillé, embauche par l’intermédiaire d’un groupement d’employeurs, un mécano expérimenté qui intervient pour l’entretien et la conduite au service de la cuma et des adhérents, avec un fourgon acheté d’occasion. Ses priorités : dépannage d’urgence sur la voie publique, intervention sur les matériels de récolte, les matériels pour l’alimentation des animaux, les pulvérisateurs… Coût : 20 € lorsqu’il conduit les matériels et 30 €/ heure lorsqu’il les répare. A comparer avec les 50 ou 60 € l’heure facturée dans les garages …
Notre photo: témoignage des deux cuma d’Indre et Loire, Chemillé sur Indrois et Val de Veude, à l’assemblée générale de la Fdcuma d’Eure et Loir, le 6 février dernier à Chartres
