Désherbage non-conventionnel
Deux machines viennent se glisser entre les pulvérisateurs et les très nombreux appareils de désherbage mécanique.
Le premier, encore au stade de prototype, est produit par la société Tecnovict. Le principe est la production d’une mousse dont la température est comprise entre 65 et 75 °C et qui est déposée au pied des vignes. La chaleur a pour effet de détruire la végétation en seulement quelques jours. Pour le moment, la vitesse maximale de la machine est de 4 km/h. Pourtant d’après le constructeur, cette vitesse sera augmentée sur les futurs matériels, car elle dépend uniquement du volume de mousse que la machine peut produire. La mousse est produite avec de l’eau contenu dans la cuve attelée à l’arrière du tracteur qui en transitant via un appareil de chauffage se voit adjoindre un adjuvant chimique. Pour l’agriculture bio, une mousse produite à partir de produits naturel est à l’étude.
Déjà commercialisé, le GrassKiller de Caffini fonctionne comme un gros nettoyeur haute pression. L’eau contenue dans la cuve transite par une pompe fonctionnant à plusieurs centaines de bars. Elle est ensuite dirigée vers des disques rotatifs comprenant plusieurs buses. La puissance du GrassKiller permet de détruire le feuillage des mauvaises herbes, mais aussi de pulvériser le système racinaire. Disposant de deux disques, il permet de travailler sur les deux côtés de la rangée.
Des robots, encore des robots
Toujours à l’état de maquette, le Bakus de la société Vitibot disposera d’une batterie pour la motricité, et de panneaux solaire pour alimenter l’ordinateur de bord. Conçu pour le désherbage mécanique, il pourrait aussi recevoir un appareil de pulvérisation avec panneaux récupérateurs.
Déjà en service, le Vitirover est un robot tondeur qui fonctionne en totale autonomie grâce à ses panneaux photovoltaïques. Assez lent mais travaillant sans interruption, il est capable aujourd’hui de travailler en troupeau. Chaque robot est capable de tondre un hectare de vigne en une cinquantaine d’heures.
Voir également notre article sur le palmarès du Sitevi 2017.