Désireux d’offrir une meilleure qualité de vie à leurs adhérents, les Services de Remplacement s’adaptent aux besoins de leurs territoires. Parfois encore ignorés des agriculteurs, ou trop peu utilisés faute de méconnaissance des conditions et des occasions pour lesquelles le remplacement peut être mis en place, les exploitants agricoles n’ont pas le réflexe d’avoir recours à ce service. Il est grand temps d’apporter un éclairage sur ce qui devrait être un automatisme pour les agriculteurs, ou tout au moins une solution dans différentes situations.
Services de Remplacement : la fin des fausses idées
La mise en place d’un remplacement ne se fait pas uniquement en cas d’accident ou maladie. En effet, il existe d’autres motifs tels que les congés, la formation et l’action de développement, les mandats syndicaux, les congés de maternité et paternité, l’épuisement professionnel, mais aussi le complément de main-d’œuvre.
En Grand Est, les Services de Remplacement n’imposent pas un agent de remplacement. L’agriculteur est libre de désigner un voisin, un ami ou un proche comme étant la personne qui va effectuer la mission. Dans ce cas, cette personne deviendra salariée du Service de Remplacement.
Des aides pour alléger le coût d’un remplacement
Il est important que les bénéficiaires de ce service sachent qu’il existe des aides qui allègent le coût d’un remplacement. Assurément celles-ci concernent tous les motifs de remplacement, à l’exception du complément de main-d’œuvre. Elles peuvent varier selon les départements. Pour exemple, le remplacement maternité : celui-ci est entièrement pris en charge par la MSA. Par ailleurs, le congés paternité oblige à régler le montant de la CSG et de la CRDS.
Les agents de remplacement qui interviennent sur les exploitations agricoles, sont des salariés qualifiés voire pour la majorité, expérimentés. En effet, plus de la moitié de l’activité des Services de Remplacement est réalisée par des salariés en CDI. Le métier d’agent de remplacement s’adresse tant aux hommes qu’aux femmes. Les niveaux de formation s’échelonnent du CAPA au BTS, en passant par des BEPA, BAC, Licences Pro… En Grand Est, cela représente plus de 33 000 jours de remplacement par an.
Enfin, toute personne souhaitant utiliser les Services de Remplacement doit être adhérente à l’association de son département. Cette adhésion peut se faire à toute moment, il suffit de contacter le service et de s’acquitter de sa cotisation.
Pour plus d’informations sur les Services de Remplacement, rendez-vous sur le site : https://servicederempaclement.fr.
Egalement dans l’actualité des cuma du Grand Est :
Vis ma vie de salarié de cuma : témoignage à la cuma de Vigy.
Se lancer dans le désherbage mécanique : l’exemple de la cuma de Vaudesincourt.
