Depuis 2016, la cuma du Haut Doubs, qui regroupe 35 adhérents près de la frontière franco-suisse, est équipée d’un séparateur de phases FAN monté sur une remorque. Un équipement pour la gestion des effluents d’élevage utilisé par 7 exploitations laitières de 25 à 90 VL, située entre 900 et 1.000 m d’altitude. Un investissement de 42.000 euros (dont 20.000 euros de subventions).
Faciliter les épandages avec le pendillard
« Le séparateur de phases est stocké chez le responsable de ce matériel et il est nettoyé avant chaque utilisation », explique David Vuillaume, président de la cuma du Haut Doubs. « Je l’utilise sur mon exploitation entre 1 et 3 fois par an, soit environ 120h. En général, il reste 3 à 4 jours sur une exploitation. »
Cet outil est facturé aux adhérents 14 €/h hors électricité. Le coût en électricité est estimé « au maximum à 1 €/h ».
La cuma s’est intéressé à cet équipement principalement pour faciliter l’épandage avec le pendillard et avoir des lisiers clairs pour l’été. « Avec le séparateur de phases, on limite le risque d’avoir un lisier trop épais et d’en retrouver lors de la deuxième coupe. Côté réglages, nous cherchons avant tout à maximiser le débit et avoir un fumier pas trop sec. »
Plus d’engrais chimique
Avec ce système, David Vuillaume n’utilise plus aujourd’hui d’engrais chimique sur son exploitation (Gaec de la Vuillaumière). « Nous faisons tout avec les effluents. Le fumier est épandu de manière classique en alternance avec le lisier. »
Au global, la cuma est satisfaite de son séparateur de phases. Le groupe souligne cependant un point d’amélioration : la pompe à lobes (chargée d’aspirer le lisier) qui a tendance à perdre sa capacité d’amorçage lorsque les lobes sont usés.
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