Le quart sud-ouest de la France subit actuellement une météo capricieuse qui perturbe l’implantation des maïs. En grain comme en fourrage, l’institut du Végétal estime que 30 à 40 mille hectares non pas été encore semés. Une situation particulière qui touche principalement la très grande région Aquitaine jusqu’en Midi-Pyrénées.
Jusqu’à quand peut-on semer?
La question se pose. En attendant l’arrêt des précipitations, «il faudra modifier les groupes de précocités des variétés, rappelle Bertrand Carpentier d’Arvalis. Il faut des variétés beaucoup plus précoces pour espérer faire du maïs grain. Ce n’est pas encore la catastrophe, même s’il ne faut pas dépasser le premier juillet. Il faudrait au mieux pouvoir semer dans les 10 jours qui viennent. A partir du premier juillet, la somme des températures sera de 1.600 degrés, quand il en faut 1.685 pour un grain à 32% d’humidité. En nord Loire, je pense que c’est foutu. Dans le nord France, ce n’est plus la peine non plus d’envisager du maïs grain. Le fourrage peut passer en semant des variétés encore une fois très précoces.»