La cuma des Eleveurs du Tremblay (Maine-et-Loire) a acheté son premier combiné de semis en 6m en 2014. C’était un Amazone avec trémie frontale, attelé sur un tracteur Claas Axion 850 (270 ch). L’appareil étant amorti, les responsables de la cuma ont décidé de le changer au profit d’un modèle plus perfectionné, comme l’explique Pierre-Antoine Hoinard, le responsable de l’équipe des salariés.
« La trémie frontale pourra aussi alimenter notre déchaumeur Catros de 8 m, que nous allons équiper d’un dispositif de semis. Cela pour implanter les couverts végétaux et pourquoi pas du blé en très bonnes conditions. D’autre part, ce nouveau semoir Isobus peut moduler la densité de semis, et plusieurs de nos adhérents veulent s’y essayer ».
Le premier en France
Le nouveau combiné a été le premier livré en France de la présérie 2020. Il comprend une trémie frontale FTender 1600, dotée de 2 sorties car la rampe comprend 2 répartiteurs. Celle-ci reçoit des éléments semeurs Rotec Twin-TeC, à doubles disques. Ils se montrent efficaces pour bien placer la graine dans différentes situations, même derrière du maïs grain. « Nous avons observé de belles levées avec cette nouvelle rampe ». La rampe prend place sur une herse rotative repliable KG 6002-2.
Semis en combiné à la cuma des Eleveurs du Tremblay : une prestation complète
Dans la cuma, le semis en combiné est une prestation complète, l’adhérent n’ayant qu’à apporter la semence à la parcelle. Avec un équipement de ce genre, il faut effectivement un peu d’habitude avant de tout maîtriser. Les adhérents sont en majorité éleveurs en lait et hors-sol, et préfèrent sous-traiter.
Si chacun y allait à tour de rôle, il serait difficile d’aligner les 550 à 600 ha prévus au programme du combiné de 6 m. « En se relayant à deux chauffeurs, nous arrivons à semer 40 à 45 hectares par jour ». Le prix facturé devrait rester au même niveau que le précédent, entre 45 et 50 €/h, main d’œuvre et tracteur compris.
Plus de détails dans le mensuel Entraid’ de janvier 2021.