La cuma de la diversité, créée en 2012, rassemble une poignée d’agriculteurs bio, soucieux de trouver un appareil efficace pour débarrasser leurs semences des adventices. «Nous avons essayé de faire appel à une entreprise pour trier nos graines, mais cela ne convenait pas car les appareils pouvaient conserver des résidus de traitement», explique la présidente. L’achat en cuma est alors apparu comme le meilleur compromis. Le groupe s’est orienté vers un trieur rotatif, mobile, qui a coûté 15 000 € d’occasion. Il répond aux spécificités de l’agriculture biologique. «Nous ne luttons pas contre les mêmes adventices que les agriculteurs conventionnels, pour lesquels la folle avoine ou la vesce ne sont pas un problème. Il nous faut beaucoup de grilles pour réaliser un tri très pointu», précise-t-elle.
Adventices et calibrage
Des agriculteurs traditionnels se sont aussi greffés à la cuma, qui compte une dizaine d’adhérents dans un secteur de 60 km. Avant chaque saison, un calendrier est fixé. Au-delà de la lutte contre les mauvaises herbes, le trieur sert aussi à calibrer des graines ou à séparer deux espèces. Son débit est de 20 q/h. Les adhérents se sont engagés sur des volumes allant de 30 à 200 quintaux. La facturation se compose d’une part fixe et d’une part qui varie en fonction des heures de travail.