Son rôle : désherber en local et pulvériser directement sur l’adventice, grâce à deux buses sous la machine. En gros, ça ressemble un peu aux vaisseaux extraterrestres du blockbuster américain La guerre des mondes de Spielberg.
Coût : 25 000 euros. Fonctionnement : 100% électrique, sur batteries. Autonomie : tant qu’il y a du soleil. Le robot, qui doit faire deux mètres sur deux, dispose sur le dessus de deux panneaux photovoltaïques. Débit : 1 à 3 ha/jour. Cultures : pour l’instant, le robot travaille uniquement en betteraves. Il peut travailler sur le rang et dans l’inter-rang.
Il a été testé à la station d’Arvalis de Boigneville, et les résultats paraissent concluants aux ingénieurs. Cependant, ces derniers ne communiquent aucun chiffre.
La société Suisse à l’origine de ce robot prévoit de lancer la commercialisation de 150 unités l’an prochain. En attendant, le cerveau de l’Ecorobotix continue d’apprendre et de répertorier les différents stades de développement de la betterave et des adventices.