Neuf-cents agriculteurs ont répondu à une enquête en ligne entre le 9 décembre et le 5 janvier derniers. Plus de quatre sur cinq identifient la date de semis comme premier facteur pour réussir l’implantation d’un colza. «Il s’agit de semer tôt, avec un bon lit de semences», précise le communiqué de Basf agro en retenant un conseil de son investigation: «préparer le sol dès la récolte du précèdent, pour profiter de la fraicheur résiduelle et être prêt à semer dès qu’une pluie significative est annoncée.»
Pour 82% des répondants, la date de semis est le levier n°1 pour réussir l’implantation d’un colza
«Les agriculteurs insistent sur la mise en place d’un lit de semences suffisamment fin, avec une terre rappuyée.» Cet effort favorise le contact sol-graine. D’après les réponses, le semoir monograine assure également une meilleure levée, à la fois plus rapide et plus régulière. 23% des répondants l’utilisent pour leur colza.
La fertilisation, dès la saison des semis, sort aussi en bonne place. 60% des répondants l’apportent même avant le semis. Ils argumentent d’un démarrage plus rapide et donc d’une meilleure robustesse des plantes, face aux altises notamment. Reste enfin le désherbage. Il «contribue également à une bonne implantation du colza», avec un contrôle des adventices dès le départ. L’analyse précise que «les vulpins sont les adventices les plus présentes dans les parcelles de colza, avec 44 % de citations.»
Notons qu’un quart du panel a recours à la technique du couvert associé. L’intérêt de ce dernier est de contribuer à la lutte contre les bioagresseurs, ainsi qu’à la nutrition azotée de la culture.
Les enseignements de 2020
En 2020, 55 % des semis sur le territoire national étaient réalisés au 20 août. Mais en moyenne, 12% de la surface semée a été retournée. Naturellement, la fréquence de ces situations s’accentue dans les régions où les conditions étaient particulièrement sèches au moment du semis. Le Grand-Est avait été particulièrement touché, avec plus de 80 % de semis sur sol sec.
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