A l’origine, l’activité retourneur d’andains, dans le Loir-et-Cher, a été créée au sein de la cuma des 4 cantons à Pontlevoy. Suite au développement de cette activité et à l’achat d’un nouveau retourneur d’andains, il a été décidé de créer une nouvelle cuma.
La cuma Biomasse Innovation 41 est donc née en 2014 avec une seule activité: le compostage, réparti entre une quarantaine d’adhérents, pour un chiffre d’affaires de plus de 30.000 € HT. Jusqu’à fin 2018, le retourneur d’andains était utilisé en inter-cuma avec la cuma Défi-Touraine (une centaine d’adhérents) dans l’Indre-et-Loire et la cuma Bio 28 en Eure-et-Loire.
Cuma Biomasse Innovation
Pour une question pratique et économique, les adhérents de la cuma Défi-Touraine ont décidé d’adhérer au sein de la cuma Biomasse Innovation 41. Elle fonctionnera sur les deux départements d’Indre-et-Loire et du Loir-et-Cher avec un nouveau nom: Biomasse Innovation pour un volume d’activité d’environ 60.000 m3 de fumier. Et toujours en inter-cuma avec la cuma Bio 28, pour environ 10.000 m3 de fumier retourné. La dernière acquisition de la cuma est un retourneur d’andains Menart, modèle 4800 SP.
Larges andains
Ce modèle permet de retourner des andains d’environ 4,80 m de largeur et de 2 m de haut. Il est équipé d’un rotor diamètre 110 mm, de fléaux renforcés épaisseur 10 mm, de l’avancement hydraulique de 0 à 0,8 km/h, de commande à distance électrique, du passage de la position route à la position travail hydraulique et de roues de travail Michelin 440/65 R24.
Equipé pour la route
Enfin pour optimiser l’utilisation sur route et en cuma, le retourneur est équipé des options comme le compteur de kilomètres et d’heures de rotor, du kit homologation sur route (MIAR) et d’un second jeu de roues de transport en 385/65 R22, 5. Deux chauffeurs se relaient sur la machine pour cinq passages (en février, avril, juin, septembre et décembre) dans chaque exploitation par an.
Les tournées durent environ deux semaines. Ce ne sont pas moins de 5.250 km qui sont parcourus par annuellement. «Chaque adhérent est responsable de l’accueil du chauffeur et doit lui donner à manger aux heures des repas, et lui offrir un lit pour passer la nuit», insiste Gilles Guellier, le président de la cuma.
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