Sous nos pieds, le sol est d’une grande richesse de par sa composition, par sa vie microbienne et sa faune. Il est aussi capable de retenir l’eau, tout comme l’infiltrer vers les nappes phréatiques. La notion de réserve utile du sol a souvent été abordée en agronomie et elle revient au goût du jour, avec le manque d’eau auquel les agriculteurs font face actuellement. Retenir l’eau qui tombe dans les sols, souvent avec pour métaphore l’image d’une éponge, serait-elle l’une des solutions pour éviter de devoir arroser les plantes lorsqu’il en manque ?
Améliorer la réserve utile en eau
Cependant, le réservoir en eau du sol est très variable selon la composition du sol, mais aussi selon son état. Si cette valeur ne peut varier, le tassement et la quantité de matière organique dans le sol peuvent faire évoluer quelque peu ce capital.
Deux cuma ont exposé leurs sensibilités et adaptations face à la ressource en eau qui s’amenuise. L’une a choisi d’améliorer la capacité de son sol à conserver l’eau, l’autre a misé sur la réduction du tassement des sols. Les solutions sont multiples, à l’image de notre agriculture.
Bataille entre la matière organique et le tassement : qui va gagner ?
Sur un mètre de sol, quel est l’impact de l’augmentation du taux de la matière organique sur le réservoir utile?
Sur un mètre de sol, quel est l’impact de la réduction du tassement des sols sur le réservoir utile?