Les 32% des agriculteurs en cuma(1) qui disposent d’un compte (twitter, snapchat, Facebook, etc) utilisent quotidiennement les réseaux sociaux. 23% d’entre eux y passent plus de 2h chaque semaine.
(1) Enquête sur les réseaux sociaux réalisés par Entraid cet été auprès de 250 agriculteurs en cuma et diffusée dans le dossier sur les réseaux sociaux d’Entraid Magazine de septembre 2016.
Bien évidemment, c’est Facebook qui est largement en tête des réseaux sociaux utilisés par notre panel d’agriculteur avec 62% d’utilisateurs. Twitter, moins grand public, l’est par 16% des cumistes. 8% des sondés disposent aussi d’un compte Snapchat et 5% d’Instagram. Il n’est pas impossible que dans les années qui viennent ces deux derniers réseaux gagnent en utilisateurs.
Une durée d’utilisation non négligeable des réseaux sociaux. Les agriculteurs qui disposent d’un compte se connectent à 62% plusieurs fois par jour. Et 25% plusieurs fois dans la semaine.
L’utilisation d’un smartphone facilité l’utilisation des réseaux sociaux. Cependant 70% des agriculteurs se connectent directement sur les sites via leur ordinateur et 12 % via des tablettes.
42% des agriculteurs interrogés utilisant les réseaux sociaux le font à la fois dans un cadre personnel et professionnel. Seuls 11% en ont une utilisation purement professionnelle quand la grande majorité reste sur des comptes personnels (47%). Ce qui explique largement le fait que 57% d’entre eux l’utilisent pour «rester en contact avec la famille ou les amis».
Source d’infos
Les réseaux sociaux sont pour la majorité des agriculteurs en cuma une source d’informations nationale (47%) et locale (40,3%). Pour près d’un tiers des sondés, les réseaux assurent aussi la mise en relation avec d’autres professionnels et permettent de communiquer sur les événements de la cuma (20%).
Incontournable… Pas encore, semble -t-il
Néanmoins au global, encore 46% des 250 agriculteurs sondés ne voient pas l’intérêt de ces interfaces d’échanges d’informations. Ils sont même 49% à considérer que ce type de support de communication n’est pas incontournable.
Relativisons ces chiffres, les agriculteurs en cuma interrogés sont une minorité à avoir un compte sur les réseaux sociaux.
