La rencontre est une manière simple et efficace de montrer les diverses prestations proposées par la cuma, services et matériels. Trois groupes morbihannais ont invité les agriculteurs voisins à venir discuter concrètement de son fonctionnement sur le site même de la cuma avec les responsables, les adhérents et les salariés. Comme le révélaient les échanges entre responsables lors des réunions de la dernière semaine des cuma dans le département (en février): les chiffres parlent en faveur des cuma. Avec un ou plusieurs salariés, elles ont de réels atouts à faire valoir en matière de qualité et de coûts de prestation.
Des arguments à faire valoir
L’initiative des trois groupes en mars visait à rappeler ces messages et à compléter l’information en parlant des possibilités d’accès à ces services «complets», généralement méconnus des agriculteurs non-adhérents, ces derniers n’étant pas non plus toujours au fait des dernières avancées. En effet, les évolutions juridiques intervenues courant 2017 prévoient deux mesures favorables au développement des cuma. Il s’agit d’une part de la possibilité de mise à disposition de main d’œuvre seule (le salarié de la cuma peut intervenir sur l’exploitation de l’adhérent sans le matériel de la cuma et dans le cadre de l’activité groupement d’employeurs de la cuma) et d’autre part de la possibilité d’être coopérateur à titre provisoire pendant une période probatoire d’un an.
Une solution plus accessible
«Cette dernière disposition permet, tant au nouvel adhérent qu’à la cuma, de faire un essai avant de s’engager réciproquement sur la durée et ainsi de valider les possibilités de travail ensemble», apprécie Jean-Michel Roger, président de la Fdcuma du Morbihan. Des arguments économiques conjuguées à une performance du travail améliorée, plus de souplesse et de facilité… autant dire que ces portes ouvertes étaient faites pour faire bouger. Et ça a marché, les trois groupes ont enregistré des manifestations d’intérêts concrètes (à lire dans les pages réseaux du mensuel Entraid de mai).