Trois demi-journées de présentation et de discussion avec les adhérents. «Un moment toujours très attendu pour les élèves» souligne Jérôme Fournier, enseignant au lycée agricole de Marmilhat. «Dans le programme, il n’y a pas de cours spécifiques sur le travail en cuma. C’est important de prendre du temps pour que les élèves comprennent que la cuma est une coopérative. Qu’il y a des règles, des statuts, un règlement intérieur, comprendre comment se prennent les décisions.»
Mais le moment le plus apprécié est la discussion avec les adhérents qui étaient nombreux à s’être mobilisés. Ces derniers ont appuyé sur les conditions de réussite du travail en cuma. «Les élèves ont compris que pour que cela fonctionne, la base c’est l’entente, la confiance, un bon relationnel sinon ça ne dure pas. Les discussions ont beaucoup porté sur les coûts d’utilisation des matériels, la manière de s’organiser pour les chantiers d’ensilage.»
Présentation des cuma au lycée agricole de Marmilhat: un côté économique toujours attractif
Pour les adhérents participants, «c’est une occasion de mettre en avant le fonctionnement d’une cuma» estime Jean-Louis Sauvestre, président de la cuma. Certains connaissent, d’autres non et quelques-uns sont contre mais sans en avoir l’expérience. Il est parfois difficile pour eux d’imaginer pouvoir partager des outils de travail, surtout pour les petits matériels. Par contre quand on commence à aborder le volet économique, les regards changent, les questions sont plus précises. Les cuma ont une place. Il faut continuer à les faire connaitre.»
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