Comme le dit l’adage: «on n’a jamais une deuxième chance de faire une bonne première impression». En matière d’emploi, lorsque l’on mesure toutes les difficultés et l’investissement que nécessite le fait de chercher et recruter un nouveau collaborateur(trice), il apparait rapidement qu’un départ précipité de cette personne serait très fortement préjudiciable pour l’entreprise. C’est pour cette raison, qu’il est donc impératif de prendre le temps de l’intégration. Alors même, et on le sait, que cette embauche doit souvent répondre à un besoin fort et immédiat de ressource supplémentaire.
Intégrer pour fidéliser
La phase d’intégration, que l’on appelle également «onboarding», doit conduire à renforcer l’adhésion et la fidélisation du candidat à l’entreprise et à son projet. Pour être pleinement efficace, cette phase doit donc être préparée et organisée avant l’arrivée du nouveau collaborateur.
En pratique, le parcours d’intégration a pour objectif et finalité de permettre à votre nouveau salarié de:
- Prendre connaissance de votre entreprise, de sa culture et de son environnement.
- Mieux appréhender ses relations de travail avec l’équipe. Et identifier quelles sont les personnes qui pourront éventuellement être en soutien si besoin.
- Mesurer l’étendue de ses missions et les responsabilités liées à son poste, tout en ayant une vision claire des règles de fonctionnement, notamment à votre égard.
Le parcours d’intégration
Un parcours d’intégration, pour produire pleinement ses effets, doit s’envisager sur plusieurs mois et être séquencé en étapes successives. Chaque étape sera naturellement marquée par des besoins différents.
La période qui précède l’arrivée vise à préparer l’équipe à accueillir ce nouveau collègue, et surtout susciter l’envie du futur salarié à vous rejoindre: faire en sorte qu’il se sente attendu. En pratique, cela pourra tout simplement prendre la forme d’un appel ou d’un message lui précisant à quelle heure se présenter, qui s’occupera de lui à son arrivée, l’organisation de la pause du midi…
Pour le premier jour, évitez de placer tout de suite votre candidat en situation de travail. Organisez au contraire des temps de partage et d’échanges, de présentation de la structure et des collègues… Placez cette journée sous le signe de la convivialité et de l’interactivité. Ce qui suscitera davantage l’adhésion de votre nouvelle recrue.
Renforcer les liens avec votre collaborateur
Le premier mois sera l’occasion de veiller à l’acquisition des premiers automatismes, de définir sa feuille de route, planifier les formations à suivre pour sa montée en compétences. Ne négligez pas cette période et restez disponible et à l’écoute des demandes de votre salarié. Cette étape sera peut-être l’occasion de reclarifier certains points qui auraient été mal assimilés.
Enfin, les 6 à 12 mois suivants seront quant à eux consacrés à renforcer les liens avec votre collaborateur en lui proposant par exemple des points de suivis réguliers. Il peut être aussi intéressant de lui demander de vous faire un retour sur son expérience vécue au sein de votre entreprise (rapport d’étonnement). C’est un vrai geste de reconnaissance. Et pour vous, l’occasion de corriger peut-être certains dysfonctionnements, ou tout simplement de vous améliorer sur de prochains recrutements.
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