Récolter la luzerne sans pertes

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Récolter la luzerne sans pertes

Vendredi 12 Septembre, le ciel est au beau fixe sur Plouzévédé, où près de 80 personnes se sont données rendez-vous sur une parcelle de luzerne chez Olivier Deniel, agriculteur et président de la nouvelle Cuma la Fourragère du Léon.

L’objectif affiché de cette démonstration est de déterminer quels outils sont les plus adaptés à la récolte de la luzerne, cette plante au feuillage fragile après fauche.

La Cuma projette, dans le cadre notamment d’un appel à projet, de sécher les balles de luzerne via la chaleur d’un atelier de méthanisation. Paramètres de l’essai : 4ème coupe de l’année, fauche réalisée la veille sans conditionnement, essai réalisé l’après-midi (le matin aurait été préférable). Les 11 matériels testés : 3 faneuses, 4 andaineurs et 4 presses.

Fanage
Le fanage est en grande partie responsable de la perte des feuilles. Pour l’éviter, la vitesse d’avancement (<8 km/h) et la vitesse de rotation des toupies doivent être faibles.

Andainage
En version simple, les andaineurs Krone Swadro 800-26 et Kuhn GA 7501 regroupaient bien les andains. Le Claas Liner 1650 twin (double rotor latéral) offre l’avantage d’un très bon débit de chantier mais en mode andains double, la luzerne repasse une seconde fois sur les doigts de l’andaineur, ce qui peut favoriser la perte de feuillage. Enfin, le Tonutti Dominator V12 Pro 2 a fermé le bal. Avec 12 soleils, le débit de chantier est spectaculaire. Toutefois, dans les conditions de ce jour là, le résultat était un peu en deçà des autres.

Pressage
Il faut surtout s’assurer d’un bon broyage au rotocut car la luzerne, avec des brins longs, est difficile à incorporer dans la mélangeuse.

Alain Laurec

Sélectionner deux matériels de la même famille pour les comparer