En agriculture, les exemples abondent de situations à risques.
C’est le cas pour tout ce qui concerne la conduite par les salariés d’engins agricoles. Ou bien encore, la lutte contre les incendies. Ainsi, pour assurer la conduite de tracteurs agricoles et d’automoteurs agricoles, le salarié doit préalablement recevoir une « formation ».
Même si cette formation est interne, le chef d’exploitation ou le Président de cuma employeur doit toutefois être en mesure de prouver qu’il a bien transmis à son salarié, toutes les recommandations liées à l’utilisation de l’engin. Attention, les chariots élévateurs, les plates– formes élévatrices, les grues ou les pelles, exigent en plus une autorisation de conduite. La réglementation routière fourmille ainsi de détails dont l’interprétation est parfois douteuse mais dont le non – respect peut entraîner des conséquences désastreuses en cas d’accident corporel. Saviez – vous par exemple qu’un jeune de 16 à 18 ans, n’a pas le droit de conduire des matériels agricoles excédant 2,50m de largeur ? Or, de nombreuses bennes agricoles font exactement 2,54 m (inférieure à la largeur routière autorisée de 2,55 m ).
Dans le même esprit, dès qu’un agriculteur emploie un ou plusieurs salariés, la prévention des risques d’incendie oblige d’avoir au minimum pour 200m2 de bâtiment, un extincteur à eau pulvérisée avec additif, de 6 litres maximum…