Comme beaucoup de cuma, celle du Courgoux doit sa création à l’activité ensilage. Une activité en déclin, ces dernières années, relancée par la création d’une unité de méthanisation. « Une cuma qui a permis de fédérer les agriculteurs de la commune depuis 1979 », indique Didier Martel, le président. Tout a commencé par des ensileuses trainées qui étaient régulièrement renouvelées. À la fin des années 90, la cuma saute le pas et investie dans une première ensileuse automotrice d’occasion. Cependant, l’activité ensilage stagne. « À l’époque nous étions sur des surfaces de 150 ha d’herbe et 90 ha de maïs, se souvient Didier Martel. Le renouvellement de l’ensileuse était délicat. Avec le manque de surface, nous n’avions pas d’autres possibilités que de passer par de l’occasion. »
Activité ensilage de la cuma : la méthanisation change la donne
Le souci de l’occasion est qu’un matériel comme une ensileuse ne reste fiable que peu de temps. « Les coûts d’entretien et réparation explosaient régulièrement. On arrivait dans les dernières années à des sommes dépassant largement les 10 000 € pour la campagne. Les pannes répétitives retardaient les chantiers. Nous arrivions toujours à rentrer les récoltes avec l’aide d’une cuma voisine. Mais tout le monde se rendait bien compte que nous arrivions à la limite du système. »
À cette époque et jusqu’en
