Le foin dérobé s’étendait sur 10ha des 12ha de la parcelle, isolée le long d’un bois et éloigné des habitations, à cheval entre Pionsat et Saint-Fargeol (Allier).
« Ce sont certainement des personnes du coin qui ont fait ça, car ils ont fauché trois parcelles sur cinq organisées en enfilade, et laissé de côté celles avec des ronces, en pente, pour aller jusqu’à la dernière de meilleure qualité », explique Laurent Campos-Hugueney, confirmant une information du journal La Montagne.
L’agriculteur converti en bio, qui comptait exploiter ce champs en fermage l’année prochaine pour produire de la farine de céréales anciennes, prévoyait cette année d’en faire profiter un éleveur de chèvres voisin, en manque de fourrage.
Il estime le préjudice subi à entre 10 et 15 bottes par hectare, soit au total entre 100 et 150 bottes de foin dérobées.
« Ils devaient connaître mes habitudes et savaient que je ne m’y rendais pas régulièrement. Ils ont dû faire cela rapidement, probablement pendant une ou deux nuits et profité que l’herbe sèche vite avec cette chaleur », estime l’agriculteur, qui a porté plainte à la gendarmerie de Commentry (Allier).
« C’est révoltant. C’est la loi de la jungle, celle du plus fort et cela porte atteinte à la profession », ajoute, désabusé, Laurent Campos-Hugueney, qui espère que la géolocalisation installée sur les engins agricoles permettra d’identifier le ou les auteurs.