La cuma utilise aujourd’hui un automoteur 38 m, avec une cuve de 3900l. La plupart des traitements sont réalisés en bas volume (60 à 70 l/ha). Ce qui permet une autonomie de plus de 60 ha. Le pulvérisateur est équipé d’un système GPS avec signal Egnos, couplé à une barre de guidage et une coupure de tronçons automatique. Le choix du matériel s’est porté sur un automoteur, pour sa capacité de cuve et une largeur de rampe importante.
Des équipements qui n’étaient pas disponibles sur la plupart des modèles traînés à l’époque où la cuma a acheté son premier pulvérisateur. Les principaux avantages de ce matériel sont la maniabilité dans les champs, ainsi que la vitesse de déplacement entre parcelles. En effet, l’automoteur est homologué à 40 km/h, contrairement à un ensemble tracteur et pulvérisateur traîné, qui doit respecter la limitation de 25 km/h. La vitesse sur route est un critère important pour la cuma, car les parcelles se situent dans un rayon de 25 km. Ce qui peut représenter des temps de déplacement important. Dans la pratique, chaque adhérent utilise le pulvérisateur sur ses parcelles. Chacun reste maître de son programme phyto. Le pulvérisateur étant utilisé sur trois exploitations, l’organisation du planning reste assez simple. La cuma essaie de grouper au maximum les traitements de même type, pour gagner en efficacité, et limiter au maximum les risques d’accidents sur les cultures. Le pulvérisateur réalise chaque année 650h, soit environ 6000 ha, sans que le planning ne soit trop chargé.
JP. Trollé