La cuma des Landes, à Lussat, dans la Creuse, compte une majorité de jeunes agriculteurs, qui s’investissent et prennent soin du matériel. Ses trois responsables veillent au bon fonctionnement de la structure, avec l’appui de quelques autres responsables. Le conseil d’administration compte une dizaine de membres.
La nouvelle génération en appui à la cuma des Landes
La cuma des Landes constituée en 1984, à Lussat, s’est élargie voici une douzaine d’années à un groupe de jeunes agriculteurs éleveurs du secteur de Gouzon emmenés par Patrick Desforges. Dans leur coin, il n’y avait pas jusqu’ici de cuma locale. Au lieu de constituer leur propre cuma, ils ont préféré rejoindre la cuma voisine.
Passer ce cap a ‘réveillé’ un peu la cuma des Landes qui avait tendance à s’assoupir. L’arrivée d’un groupe de jeunes a donné un ‘coup de fouet’. La cuma compte désormais plus d’une cinquantaine d’adhérents au total pour une longue chaîne de matériels, sans automoteur, mis à part un télescopique. Le chiffre d’affaires dépasse les 45 000 €.
La cuma des Landes aujourd’hui suscite de l’intérêt dans le paysage agricole local.
Une moyenne d’âge de 32 ans
« Le fait marquant est qu’avec les cinq nouveaux administrateurs la moyenne d’âge passe à 32 ans. L’âge moyen du conseil d’administration bascule donc à juste 40 ans ! », observe Daniel Lefour de la fdcuma. Les responsables sont attentifs à l’état d’esprit des adhérents. Leur vœu n’est pas d’augmenter indéfiniment l’envergure de la cuma.
Le profil idéal ? « Des adhérents qui respectent le matériel et s’investissent. » Pas d’adhérents par exemple qui ignoreraient l’usage de la pompe à graisse comme cela a pu être le cas quelques fois dans le passé. Patrick Desforge, Cyril Pailloux, Thierry Degroote rappellent quand c’est nécessaire quelques règles intangibles qui garantissent la pérennité du groupe. « Pas de chèque, pas de matériel », à propos du paiement des factures, par exemple.
Un règlement intérieur
Les responsables ont passé récemment une journée à plancher sur le règlement intérieur. Le document a ensuite été envoyé à chaque adhérent. Ils espèrent que de telles démarches portent leurs fruits. Pour l’instant la participation à la vie de la cuma, notamment à l’assemblée générale annuelle, est encore trop limitée, regrettent-ils. Leur défi est donc de fédérer des agriculteurs qui ne soient pas seulement des consommateurs de quelques matériels très ciblés se désintéressant de tout le reste mais des agriculteurs, acteurs de leur cuma.
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