Selon Agreste, le service statistique du ministère, les estimations de vendanges au 1er novembre 2016 sont inférieures de 6% à la moyenne des cinq dernières années. Grêle, gel, mildiou ont très durement frappé les vignes françaises depuis le printemps: mais « les précipitations à partir de la mi-septembre ont été bénéfiques aux vignobles dont les vendanges n’avaient pas débuté », note Agreste, permettant de dresser un tableau un peu moins sombre de l’année écoulée. La baisse de la production, rappelle le ministère, « est principalement la conséquence du gel de printemps qui a touché certains bassins viticoles (Champagne, Bourgogne et Val de Loire) et de la sécheresse en zone méditerranéenne ».
C’est surtout la région Champagne dont la baisse de production, bien que toujours conséquente, est un peu moins forte que prévu, grâce à des « conditions climatiques très favorables au moment des vendanges ». Celles-ci ont permis « une récolte tardive en Chardonnay, débouchant sur un poids de grappe plus important que prévu ». Du coup, le recul de la production est estimé à 23% au lieu de 32% il y a un mois. Pour ce qui est de la qualité, cette succession d’accidents climatiques a également entraîné « une grande hétérogénéité » de la production, selon les parcelles et les cépages.
Paris, 8 nov 2016 (AFP)