Des débouchés et de la plus-value : c’est ce que propose aux nouveaux éleveurs, l’association « Veau sous la Mère » qui réunit au sein d’une même entité interprofessionnelle, tous les maillons de la filière : éleveurs, organisations de producteurs, abatteurs et distributeurs (plus de renseignements sur le site internet de l’association).
Cette production est contractualisée et soumise à un cahier des charges exigeant, susceptible de garantir un produit de haute réputation gastronomique. Actuellement, plus de 4000 éleveurs basés principalement en Auvergne, Limousin, Aquitaine…, produisent environ 70.000 veaux dont 30.000 sont labellisés (qualité Label Rouge). On estime qu’il y aurait de la place pour 1.000 nouveaux éleveurs, de manière à compenser les départs en retraite.
Regain d’intérêt
Cette production traditionnelle a longtemps souffert d’une image défavorable du point de vue du temps de travail et de l’astreinte journalière. Mais grâce à des bâtiments désormais mieux configurés et des équipements adaptés (paillage mécanique, alimentation mécanisée, vidéo surveillance…), les conditions de travail ont été améliorées (en particulier pour les tétées). L’association a effectué des journées de sensibilisation dans les écoles d’agriculture et des animations dans les manifestations agricoles pour promouvoir ce métier. Certes, un regain d’intérêt se fait sentir pour cette production, selon les responsables. Mais il reste insuffisant. C’est pourquoi, alors que plusieurs secteurs de l’élevage connaissent des heures difficiles, cette filière espère susciter de nouvelles vocations.