Après un été particulièrement sec, seuls 10 mm de pluie sont tombés en septembre et 8 mm jusque mi-octobre, avait annoncé la préfecture, le 17 octobre. L’indice d’humidité des sols, avait-elle précisé, « atteint les valeurs historiques les plus basses ».
Une mission d’enquête va donc être chargée de collecter les informations sur « les pertes et dommages en lien direct avec le phénomène climatique et susceptibles d’être reconnues en calamités agricoles », annonce la préfecture. Un rapport est prévu avant le 21 décembre.
Volumes d’ensilage maïs divisés par deux
En février, si la calamité agricole est établie par le comité national de gestion des risques, un arrêté ministériel sera publié qui permettra aux agriculteurs de demander une indemnisation, précise la préfecture.
Le président de la Fdsea, Philippe Demiot, a expliqué à l’AFP que les 4.000 agriculteurs du département étaient en effet en grande difficulté. « Depuis le 14 juillet, on n’a pas eu une goutte ou presque », a-t-il dit. « Les stocks de fourrage qui auraient dû être reconstitués cet été, ne l’ont pas été, l’ensilage du mais n’atteint que la moitié des volumes habituels. »