Décompacteurs et fissurateurs
Dans l’Est, les décompacteurs reviennent à 16,10 €/ha, pour 169 ha/an. Il s’agit d’appareils affichant une largeur moyenne de 3,20 m ou 8 dents. Ils affichent des frais d’entretien de 3,10 €/ha. Un niveau modéré si on le compare aux 8,80 €/ha relevés dans l’Ouest. Le prix des pièces d’usure, la nature et l’état du sol, et la vitesse de travail joue énormément sur ce poste. Dans le Sud-Ouest, où les données distinguent les décompacteurs des fissurateurs, a priori employés à plus faible profondeur, une différence apparaît. En effet, le poste entretien va de 5,40 €/ha pour les premier à seulement 2,50 €/ha pour les seconds. L’établissement d’un budget prévisionnel est donc délicat avec ces outils. Par ailleurs, comme on ne décompacte pas forcément tous les ans, le mode de facturation doit en tenir compte pour assurer la trésorerie de cette activité.
Le travail du sol avant semis
Les vibroculteurs du Sud-Ouest reviennent à 10,40 €/ha, pour 464 ha/an. Ce sont des modèles de 4,50 à 8 m de largeur, simples ou dotés d’équipements complémentaires comme des rouleaux. Ils s’utilisent en effet en préparation de lit de semence. Il apparaît que le seuil de 200 ha/an fait la bascule entre un coût dépassant les 30 €/ha et des valeurs inférieures à 10 €/ha.
L’amortissement pèse en effet pour 70 % du coût total. Les frais d’entretien de ces matériels de travail du sol ne doivent cependant pas être sous-estimés. Limités à 2-3 €/ha jusqu’à 6 ans, ils augmentent nettement ensuite, sans doute en raison de réparations sur la structure (rouleaux, roues…).
Des rouleaux plus larges
Troisième catégorie : les rouleaux, simples ou associés à des lames niveleuses. Les modèles de 3 à 6 m du Sud-Ouest (majoritairement des 6 m) reviennent à 6,20 €/ha, pour 371 ha/an.
Les plus larges, 9,50 m en moyenne, affichent quant à eux 4 €/ha, pour 684 ha/an. Dans l’Est, les mêmes rouleaux de plus de 6 m, 7,40 m en moyenne, coûtent 7,70 €/ha, pour 362 ha. Attention dans les comparaisons : il arrive que ces matériels de travail du sol soient facturés à la SAU et non à la surface réellement travaillée, afin de lisser les écarts d’utilisation interannuels. Les cuma ont tendance à acheter des rouleaux plus larges pour gagner en débit de chantier. Le coût reste en effet raisonnable et la puissance de traction nécessaire ne constitue pas un obstacle.
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– Pourquoi l’Isobus sur un décompacteur ?