L’accord négocié pour 2021 entre l’APBO (Association des Producteurs Bel de l’Ouest) et l’entreprise laitière Bel bien connue pour ses fromages leaders sur le marché (La vache qui rit, Kiri, Babybel, etc) s’inscrit dans le fil des trois années précédentes. C’est-à-dire, « un prix du lait en moyenne supérieur de 11 % au-dessus de la moyenne du marché du lait standard depuis 3 ans » indiquent les signataires de l’accord conclu le 2 décembre. Le cadre économique fixé du prix du lait Bel 2021 s’applique à la totalité des 800 élevages.
L’accord prévoit un prix de base du lait conventionnel (38 TB et 32 TP) à 350 €/1000L. En plus, une prime de 21 euros de différenciation rémunère les pratiques durables déployées par l’ensemble des exploitations. Dans le détail : +15 €/1000L pour l’alimentation sans OGM et + 6 €/1000L pour l’accès des vaches aux pâturages.
Prix du lait Bel 2021 : un volume prévisionnel de 405 millions de litres
Précision : il s’agit d’un prix de référence annuel. Le prix payé à l’éleveur étant susceptible de varier au cours de l’année (dans les deux sens, à la hausse ou à la baisse) en fonction de l’évolution du prix moyen du marché dans une fourchette de 335 à 360 €/1000L. L’accord porte sur un volume prévisionnel de 405 millions de litres. Les deux parties veulent également progresser en faveur d’une meilleure prise en compte des soins aux animaux et la réduction de l’empreinte carbone (déploiement de la démarche Label Bas Carbone).
Gilles Pousse, président de l’APBO est satisfait de l’accord. « Malgré le contexte économique dégradé, nous sommes parvenus à un accord qui permet d’offrir à l’ensemble de nos adhérents un cadre sécurisé pour cette 4e année consécutive et qui nous permet de tenir le cap de notre stratégie. Notre partenaire a fait un pas vers plus de transparence sur sa chaîne de valeur ».
Une perspective qui donne de la lisibilité aux producteurs de lait dans un contexte économique incertain.
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