Derrière ce mot “bineuse”, tout le monde visualise qu’il s’agit de sarcler des cultures pour éviter le développement de plantes indésirables. Pourtant les temps ont bien changé sur ce marché qui évolue très fortement ces dernières années. Quand il y a 10 ou 15 ans, une cuma achetait une bineuse, c’était pour biner du maïs en 4 ou 6 rangs. Au cas où la terre se trouverait matraquée par l’orage. Le prix d’une bineuse variait alors de 4 à 7.000 € et on cherchait à faire 30 ou 40 ha par an.
Mais aujourd’hui, tout a changé. Plus large, plus technique, plus équipée, plus technologique, la bineuse devient un outil prépondérant dans les exploitations en agriculture biologique. Ainsi que dans des démarches de maîtrise des désherbants. En Grand Est, nous constatons que les cuma sont représentées dans ce large éventail avec des écarts techniques, et des largeurs parfois très importantes. Le parc en place est d’environ 100 machines dont 40 % ont moins de 3 ans. Derrière ce nombre, se cachent trois catégories : les bineuses à maïs, les bineuses à betterave et les bineuses mixtes où à faible écartement.
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Prix d’une bineuse à maïs
La catégorie de bineuse à maïs simple représente un investissement de 1.500 à 2.500 €/rang avec des équipements très simples (dents, protèges plants). Le guidage est mécanique et l’utilisation variable
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