« La hausse moyenne de la campagne est à 12% (par rapport à 2015). Il y a des vins qui ont été stables en prix, beaucoup ont augmenté de 10% et certains dont le statut ou la qualité étaient exceptionnels et sur lequel il y avait une grande demande jusqu’à 20% », a dit à l’AFP Yann Jestin, vice-président du Syndicat des courtiers en vin de Bordeaux.
Les prix en primeurs de 400 vins bordelais, en cours d’élevage et livrés 18 à 24 mois plus tard, sont fixés entre avril et juin après avoir été goûtés et notés par des professionnels. Ce système, unique au monde, permet à environ 250 propriétés d’avoir de la trésorerie et aux acheteurs de faire, en principe, des économies ainsi que d’acquérir des vins de grands châteaux souvent introuvables après ou à des prix plus élevés. Les ventes en primeurs représentent un volume faible par rapport à l’ensemble de la production, 2% en moyenne, en baisse constante, pour un chiffre
