Bientôt les semis de maïs. Pour un semoir 6 rangs de cuma qui aurait 200ha à réaliser, c’est un parcours de travail de 420km qui s’annonce. Sur cette distance, il déposera environ 20millions de graines. Or s’il entend les placer dans les meilleures conditions possibles, tout se joue dans la précision. Ce chiffre insiste sur l’importance d’une préparation soignée du semoir.
Ceci d’autant plus que le semis constitue «l’opération la plus importante de l’itinéraire technique de la culture du maïs», rappelle Michel Moquet, animateur de la filière maïs fourrage d’Arvalis. Outre les graines, le semoir distribuera de l’engrais starter, ou de l’insecticide. Face à la complexité de sa mission, «le semoir doit être en bon état pour attaquer la saison. C’est capital.» Et le référent présente une méthode en huit points pour réussir ce contrôle du matériel.
Les huit points de contrôle du semoir à maïs L’aspiration Les boîtes de distance Le châssis La distribution L’enterrage Les fertiliseurs Les micro-granulateurs Les roues d’entraînement |
Le chantier réussi du semis de maïs passe par la préparation du matériel
Cette révision à l’abri du hangar validera le bon état du semoir. Il pourra donc se lancer à l’assaut des hectares. Néanmoins, il restera à vérifier au champ les réglages de densité et de profondeur de semis de maïs, ainsi que ceux de la dose d’engrais ou de micro-granulés.
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