Le DiNA cuma, dispositif d’aide au conseil stratégique et aux hangars fait suite aux prêts bonifié. Il a fait l’objet de 630 dossiers en 2016, sachant que le lancement s’est fait en milieu d’année. Un début prometteur, se félicite la Fncuma. L’enveloppe dédiée atteint 2,5 millions d’euros par an, avec un maximum de 1 500 euros par cuma, subventionné à hauteur de 90% pour la partie conseil et 20% du montant total pour la construction d’un hangar. Elle a été consommée à 100% en Nouvelle Aquitaine et en Ile-de France, à 68% en Occitanie. On compte par ailleurs une vingtaine de dossiers déposés pour la construction de hangars. C’est peu, en raison de freins dans les procédures administratives.
Un levier essentiel
Pour Christophe Perraud, Secrétaire général de la Fncuma, « le DiNA cuma est un levier essentiel pour les cuma. Dans le contexte actuel de mutation de l’agriculture, la réflexion stratégique est la fondation indispensable à la construction de solutions collectives toujours mieux structurées, pour fixer plus de valeur ajoutée sur les exploitations, et pour dynamiser le développement socio-économique des territoires. En s’appuyant sur cette première année de mise en place, le réseau des cuma se mobilise déjà pour déployer le DiNA Cuma de manière encore plus intense en 2017. Le fait que les cuma se saisissent aussi massivement du dispositif démontre toute sa pertinence, mais également la nécessité du soutien à l’accompagnement des collectifs agricoles par les pouvoirs publics. »
Voir aussi une présentation détaillée du DiNA en Haute-Vienne, et le témoignage de la cuma d’Epersy sur le DiNA en vidéo :