En élevage conventionnel ou en bio, en système intensif ou avec un chargement d’animaux moins important, la qualité de l’herbe est essentielle. Le rendement annuel va également de pair avec la qualité. Une prairie exploitée avec un rythme fréquent aura un meilleur bilan, quantitatif et qualitatif, qu’une prairie exploitée à un rythme lent, et ce avec le même niveau de fertilité. La qualité de l’herbe dépend de multiples facteurs. La ou les espèces végétales dominantes constituent le premier d’entre eux. Ensuite, la valeur de l’herbe est liée au rapport feuilles/tiges, à la proportion de feuilles sénescentes et à l’état sanitaire. Le mode d’exploitation et la précocité des espèces et variétés se trouvant dans la prairie, vont jouer un rôle prépondérant selon le GNIS.
Rechercher le bon rapport feuilles/tiges
Ce sont bien sûr les feuilles jeunes qui ont davantage de valeur alimentaire grâce à leur richesse en sucre. En effet, au bout d’un certain nombre de jours, si les feuilles ne sont pas broutées ou récoltées, elles meurent et sont remplacées par de nouvelles. Plus la proportion de feuilles mortes est importante, plus la valeur alimentaire diminue. En outre, ces feuilles mortes sont souvent porteuses de maladies et réduisent encore l’appétence et la valeur globale du fourrage. La présence de tiges et d’épis diminue également l’ingestion et donc également la valeur alimentaire. Plus pénalisant encore, si
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