Depuis 2006, Dominique Laizé, propriétaire de deux poulaillers de 600 et 1 .200m2, utilise une chaudière biomasse pour le chauffage de ses poulets standard 35 jours (1,85 à 1, 95 kg/poulet). Hélas, le premier modèle n’a pas donné satisfaction, avec des pannes à répétition. En revanche, il se félicite de sa deuxième chaudière 200Kw de marque ETA (Autriche), arrivée en novembre 2013.
Une facture divisée par deux
Avant cette installation, sa facture annuelle de gaz consommé pour le chauffage des poulaillers, montait jusqu’à 21.000€. Désormais, elle oscille entre 8 et 10.000€. Le combustible est acheté à Bois Bocage 35 ou provient d’une scierie voisine qui valorise ainsi ses déchets. La dimension des plaquettes incorporées est de 5 à 8cm (10cm maxi). Plus leurs taux d’humidité sera réduit, meilleure sera la combustion. Ce taux peut aller jusqu’à 30% maximum (contre 15 avec la précédente chaudière). Question travail, le remplissage du silo de stockage se fait par godet, l’alimentation de la chaudière s’opérant ensuite par une vis. Un nettoyage rapide (1/4 d’heure) de l’installation est effectué tous les deux mois et un grand nettoyage une fois par an. L’impact positif concerne non seulement la facture de chauffage, mais aussi la qualité de l’air ambiant.
En effet, l’air sec insufflé dans les poulaillers présente un taux d’hygrométrie plus faible. Ce qui concourt à préserver une bonne qualité de litière. Et il hésite moins à chauffer le bâtiment un peu plus, compte tenu du faible coût du combustible bois. En parallèle, la prime d’assurance pour ses poulaillers a été réduite de 700€, dans la mesure où les risques d’incendie sont jugés moins élevés avec ce système de chauffage…
En parallèle de cet équipement, l’éleveur a rénové en 2010 son poulailler. Il a refait l’isolation lui permettant diminuer les pertes de calories, et a installé une ventilation dynamique assistée, garante d’une bonne circulation des flux d’air et donc, de meilleures performances zootechniques.