Le recul des exportations est lié « principalement aux pertes de marché vers l’ensemble des pays du Moyen Orient » tandis que des destinations telles que les Pays-Bas et l’Egypte ont progressé, « mais sans compenser le déficit », indique l’organisme de statistiques du ministère de l’agriculture Agreste. Le recul des ventes de viande de poulet au Moyen-Orient est chiffré à 15% sur l’année.
En revanche en 2017, les importations de viande de poulet, ont elles, continué de progresser (+3,5%), de 24.500 tonnes équivalent carcasse (téc), l’unité de mesure utilisée dans le secteur, à 545.800 téc. Les approvisionnements en provenance de la Pologne se sont amplifiés « particulièrement » (+15.500 téc) en 2017, ainsi que ceux venant d’Espagne (+5.400 téc).
En revanche, la France a moins importé de poulet du Royaume-Uni (-4.400 téc) et du Brésil (-3.800 téc) l’an passé. Globalement, le déficit du commerce extérieur de viandes et préparations de volailles (-73.100 téc) relève de « l’aggravation du déficit du commerce extérieur de viande de poulet » à -154.900 tonnes équivalent carcasse en 2017, contre -117.800 téc en 2016.