«La majorité des agriculteurs qui portent ce projet sont aujourd’hui en bio», explique Nicolas Duluc, lui-même adhérent au groupe cuma Haria Blanca. «La clé de la réussite, dans ce contexte, repose sur l’alternance entre les cultures d’hiver et d’été.»
Or, ce secteur de Chalosse, dans les Landes, à la croisée des climats océanique et continental est très propice aux cultures d’été… «mais beaucoup moins aux cultures d’hiver. On peut faire du colza, relativement rentable, ou du blé, mais sans rentabilité», explique-t-il. Pourquoi donc ne pas valoriser des céréales d’hiver en farine ?
De la valeur ajoutée
Localement, l’expérience de la cuma Adour Protéoïl, qui a permis aux agriculteurs de créer la marque Oléandes, «l’huile paysanne en terre des Landes», l’a montré. Au bout du chemin, transformation et circuits courts créent de la valeur ajoutée.
Pour satisfaire les boulangers, les adhérents élaborent un projet d’investissement d’environ 200.000 €.
Il comprend des matériels de triage, de nettoyage du grain, une brosse à blé, un cylindre, une meule de pierre, un tamis pour séparer la farine du son, une mélangeuse pour la farine, une ensacheuse.
Les adhérents ont choisi de mutualiser le stockage, ce qui permettra de mélanger les blés et d’obtenir une qualité homogène toute l’année.
Présentation vidéo de la cuma Haria Blanca
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