Plus de 200 personnes aux rencontres nationales des ATC

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Plus de 200 personnes aux rencontres nationales des ATC

L'agroalimentaire paysan : la thématique a attiré un public nombreux et motivé à Montesquieu-Volvestre en Haute-Garonne, où la fédération nationales des cuma organisait les 9 et 10 octobre les premières Rencontres nationales des Ateliers de transformation collectifs. Les participants ont pu visiter les ateliers de transformation des cuma de Montesquieu Volvestre (l'un dédié à la transformation de palmipèdes gras et volailles et l'autre, tout neuf, pour de la transformation multi-espèces).

Des ateliers étaient également proposés, sur les thématiques auxquelles se confrontent les groupes qui se lancent dans l’aventure : construction du projet, faisabilité économique, rôle des territoires, accompagnement, positionnement face à la restauration collective et innovations.

Construire un groupe avant tout

yaves arnaud enilv Yves Arnaud (Ecole nationale des industries du lait et de la viande, Aurillac) a notamment évoqué lors de l’atelier « Réussite économique des ateliers de découpe et de transformation multi-espèces », les questions à se poser avant de se lancer dans l’aventure d’un ateliers de transformation en groupe : « Pour moi le point clé dans les ateliers collectifs, ce ne sont pas les finances, ce n’est pas le commerce, ce n’est pas l’implantation de l’atelier, ce sont les hommes, et donc pour cadrer tout ça, ce qui est fondamental c’est l’organisation de l’atelier et le règlement intérieur, qui doivent être calés avant la mise en route de l’atelier. »
daniel lasaygues cacg Daniel Lasaygues de la Compagnie d’aménagement des coteaux de Gascogne (CACG) a enfoncé le clou : « Une entreprise, on peut dire que c’est du solide, du liquide, et du gaz, ce dernier étant le capital « immatériel ». Et bien la réussite économique d’un groupe repose sur la capacité à canaliser de gaz, à savoir la compétence, la proximité, le savoir-faire, la solidarité. Pour moi, ce sont des valeurs très cuma. »
d perron s gerard Stéphane Gérard, président de la Fédération nationales de Cuma a souligné lors de son allocution, l’existence de «150 ateliers de transformation collectifs, dont la moitié en Cuma . Il est passé le temps où les cuma concernaient seulement les machines, elles sont bien là pour amener le plus de services aux exploitations», a-t-il souligné. Daniel Perron, conseiller partenariats au Cabinet du ministre Guillaume Garot, a pour sa part demandé aux Cuma de Continuez à « faire vivre l’esprit du lien social et de l’innovation. Je ne suis pas choqué par les mots ‘agroalimentaire paysan’, une vraie innovation qu’il faut développer. Les ATC sont en plein dans la feuille de route du ministre », a-t-il conclu.

 

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