La transaction « sera définitive début 2018, dès la réalisation de l’ensemble des conditions », indique, dans un communiqué, Artémis qui n’a pas souhaité en dévoiler le montant.
Selon Challenges, ce montant serait proche de 220 millions d’euros, « ce qui en ferait la plus chère transaction jamais réalisée dans l’histoire de la Bourgogne ». Plusieurs concurrents français et étranger étaient sur les rangs, dont les Champagnes Roederer, qui figuraient au dernier tour de table, d’après l’hebdomadaire économique.
Une prestigieuse collection de grands crus
Ce domaine qui n’a jamais été morcelé depuis sa création —et à ce titre le plus vaste Monopole classé en Grand Cru— produit 25.000bouteilles par an, a précisé Artémis à l’AFP. Grand cru bourguignon de 7,53hectares d’un seul tenant, Le Clos-de-Tart se situe sur le territoire du village de Morey-Saint-Denis (Côte-d’Or), l’un des terroirs les plus complexes de la Bourgogne. Créé en 1141 par des religieuses cisterciennes, les Bernardines de Tart, de l’abbaye du même nom, le Clos de Tart a été vendu en 1791 à la famille Marey-Monge, avant d’être cédé, en 1932, à la famille Mommessin.
Avec ce rachat, François Pinault accroit sa prestigieuse collection de grands vignobles, qui comprend déjà Château Latour, 1er grand cru classé en Pauillac (Médoc), le domaine Eisele Vineyard situé dans la Napa Valley en Californie, le Domaine d’Eugénie en Bourgogne ou encore le Château Grillet dans la vallée du Rhône.