Selon Alain Massot, maire de la commune et exploitant agricole, ce texte vise à « exprimer avec dérision le ras le bol des agriculteurs vis à vis des normes toujours plus importantes et à stigmatiser la plupart des maires qui ont pris des arrêtés antipesticides alors qu’ils n’ont pas les connaissances vis à vis du sujet ».
Cet arrêté, daté du 16 septembre et cité par le journal L’Écho républicain, a été transmis à la sous-préfecture de Dreux, selon M. Massot. Une décision « avant tout symbolique », selon l’édile qui a dit à l’AFP faire valoir son « droit de police ». L’élu affirme qu’il n’est ni encarté politiquement, ni membre d’un syndicat agricole.
Selon le texte, « les résultats d’analyses d’urines humaines révèlent une présence importante de produits chimiques dont l’origine est multiple: produits pharmaceutiques, substances contenues dans les produits domestiques, cosmétiques, produits chimiques (…) et dont la majorité sont interdits en agriculture en raison de leur toxicité ».
« Toute infraction constatée sera sanctionnée d’une amende de 50 euros et en cas de récidive, la pénalité pourra aller jusqu’à la saisie des moyens incriminés », est-il aussi écrit.