Alors que les interventions culturales du printemps mobilisent l’esprit de nombreux éleveurs, le retard induit par Dame nature a aussi impacté le pâturage et augmenté le risque de tensions sur les stocks fourragers. Dans une vidéo publiée par le Cniel (avec l’Idele et France conseil élevage) début avril, Cécile Le Doaré (service territoires), constate que si les prairies n’ont pas encore été très accessibles, «les stocks d’herbe sont en revanche bien présents». Dans ce contexte, elle préconise de maximiser le pâturage pour limiter le recours aux stocks, même si les parcelles sont humides. Dans ce cas, «il ne faut pas hésiter à réduire les distributions à l’auge et limiter le temps de pâturage» de manière à se préserver des dégradations de la prairie et stimuler l’ingestion lors de ce temps de présence à l’extérieur. Les conseils pour sécuriser l’avenir proche de son système fourrager sont à retrouver en images.
Le pâturage a démarré avec trois semaines de retard
Par rapports aux moyennes saisonnières, les mises à l’herbe 2018 ont été plutôt tardives. Ce décalage a été sans réel impact sur les niveaux de production laitière puisque les éleveurs ont compensé grâce aux stocks. Néanmoins, des adaptations techniques sont à envisager pour envisager sereinement la suite et la prochaine campagne hivernale.