Pastoralisme et ours: la cohabitation dans l’impasse après un été meurtrier?

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Pastoralisme et ours: la cohabitation dans l’impasse après un été meurtrier?

A la fin de l'été 2019, pour la seule Ariège 565 dossiers d'indemnisation pour dommages d'ours.

Les ours menacent-ils la survie de l'élevage ovin dans les Pyrénées? Le bond cet été des pertes imputées aux plantigrades a scellé l'antagonisme entre éleveurs et défenseurs de la biodiversité, sans sortie de conflit en vue.

A la fin des estives, pour la seule Ariège, place forte de la cinquantaine de plantigrades du massif pyrénéen, 565 dossiers d’indemnisation pour dommages d’ours avaient été introduits, comptabilisant 1.155 ovins morts ou blessés. En 2018, 443 dossiers avaient été soumis pour 669 ovins victimes, à comparer avec 138 dossiers et 259 victimes ovines en 2015.

1155 Ovins

L’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) impute ce bond à la survenue cette année de quatre dérochements, pour la totalité desquels la responsabilité de l’ours n’a pas encore été formellement établie. L’Office avait suspendu cet été ses constats dans deux vallées de l’Ariège face à des menaces d’éleveurs sur ses agents.

Ces dérochements concernent à eux seuls plus de 500 bêtes. Mais pour le président de la Chambre d’agriculture de l’Ariège, Philippe Lacube, un « seuil a été franchi » avec des « pourcentages jamais connus » de prédation ursine, attestant selon lui de l’impossible cohabitation entre ours et élevage.

Avant,

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