Se tester en local avant de se lancer au niveau national : Mylène Selb-Hassenforder a joué la prudence et ça paye ! Elle a lancé le 23 avril 2016 pagesduterroir.fr, un site internet recensant les points d’approvisionnement en produits locaux et/ou bio dans sa région, à proximité du lieu que le visiteur entre dans la barre de recherche.
Les Alsaciens connaissent peut-être son premier site, « nospagesvertes.fr », sur le même concept, et qui opérait sur leur région. Lancé en 2014, il a rassemblé plus d’un million de visiteurs uniques en un an. Le succès, et le conflit de nom avec les Pages Jaunes et Blanches, ont poussé la fondatrice à lancer un nouveau site et étendre son rayon d’action au territoire national.
La consultation du site pagesduterroir.fr et des fiches de renseignement est bien sûr gratuite pour les visiteurs. Gratuité également de mise pour les professionnels qui souhaitent y insérer la fiche de leur magasin, de leur exploitation, marché, etc. Plus de 35000 fiches sont actualisées à ce jour.
Outil de recherche bien structuré
Les options de «visibilité» sont payantes, avec une grille de tarifs assez modeste. L’équipe envisage de créer une plateforme par laquelle les adhérents pourront commercialiser leurs produits dès l’été 2016, via un pack de 10€HT/mois. Le site ne prélèvera pas de commission sur les transactions, hormis les 0,9% dédiés aux frais bancaires pour les virements.
Les visiteurs peuvent compter sur une arborescence de recherche bien structurée : la sélection des marchés paysans peut par exemple être affinée par jour de la semaine, celle sur les magasins par type de structure (magasins de producteurs, points de vente collectifs, cueillettes, paysans boulangers…), etc.
Les entreprises qui permettent de commander les produits sont aussi recensées et bien différenciées : on peut sélectionner les Amap, les Drives et les structures qui livrent à domicile. Les évènements ponctuels sont aussi présents à travers la sélection «Bons plans».
Outre la future plateforme de commercialisation, l’équipe travaille aussi au développement d’une «app» (application) pour les smartphones.