« Chez nous, les batteuses ne se croisent pas sur les routes ! »

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« Chez nous, les batteuses ne se croisent pas sur les routes ! »

Une bonne organisation optimise le service que les deux batteuses de la cuma de Saint-Michel-de-Chavaignes, en Sarthe.

Face à une surface totale annuelle de 1 500 ha, la cuma de Saint-Michel-de-Chavaignes implique deux moissonneuses-batteuses. Le tarif de son service est compétitif, et grâce à une bonne organisation, est très performant.

La cuma de Saint-Michel-de-Chavaignes moissonne, chaque année, 1 000 ha de cultures d’été puis 500 ha de maïs et tournesol. C’est l’activité phare de la cuma ! Gilles Durand, le président, enchérit : « Il faut impérativement anticiper et ne pas perdre du temps sur la route et surtout ne pas se tromper ! Chez nous les batteuses ne se croisent pas sur les routes. ». Retour sur son organisation de moisson en 2024.

Deux batteuses New Holland à la manœuvre dans l’organisation de moisson de la cuma

Le président est aussi le gestionnaire du planning des deux automotrices New Holland (une CX 8.70 en coupe 7,5 m et une CR 8.90 en coupe 11 m). Il précise : « Dans notre groupe, nous avons à faire à des éleveurs avec des surfaces d’exploitation assez importantes. » Lorsque le temps est favorable, l’objectif est de passer au moins une fois dans la semaine chez chacun des douze adhérents. « Il faut contenter tout le monde », justifie le référent.

Organisation de moisson : un travail d’équipe

« Sur une journée, nous pouvons battre de 50 ha à 80 ha. » Gilles Durand détaille la bonne organisation du groupe de récolte. « Nous avons tout d’abord la chance d’avoir deux salariés permanents compétents. » La préparation matinale (soufflage, plein de carburant…) des deux batteuses est à la charge du responsable, tandis que les adhérents assurent le relais sur la conduite au moment des repas.

En cas de difficultés, notamment lorsqu’il se trouve face à une météo très défavorable, le groupe se réunit en urgence et prend les décisions d’organisation de ses chantiers. Il est aussi arrivé que la cuma fasse appel à des cuma voisines dans ces situations. Quoi qu’il en soit, le président insiste sur la communication entre le responsable, les adhérents et les salariés, pour suivre au mieux les chantiers et préparer les suivants, « c’est une affaire d’équipe et de compromis entre tous. »

Coûts compétitifs de la moisson

D’une manière plus globale, le volume des chantiers complets a tendance à croitre, sous l’effet des charges de travail importantes dans les exploitations. En réponse, la cuma assure des prestations de qualité à des prix compétitifs.

Concernant les moissons, « en fin de campagne, nous organisons une réunion de bilan, poursuit Gilles Durand. Nous y définissons ensemble le prix. » Carburant inclus, ce dernier revient en ce moment à 110 €/ha sur les exploitations où la vidange de trémie n’arrête pas la coupe et ayant un parcellaire avantageux pour le débit de chantier.

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