« En s’organisant, on mouille rarement le foin »

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« En s’organisant, on mouille rarement le foin »

Première enrubanneuse de la cuma de Drulhe.

La fenaison était perçue comme une activité 'sensible' en cuma: la peur de mouiller le foin en a fait reculer plus d’un. Le coût des machines, le recul de la main-d’œuvre disponible dans les exploitations et le développement du salariat dans les cuma sont en train de changer la donne. Les pionniers l’affirment, en Aveyron et ailleurs: on peut s’organiser pour ramasser les fourrages en collectif, sans en compromettre la qualité.

«Pour l’enrubannage, nous nous organisons en entraide, à la manière des chantiers d’ensilage» décrit Bruno Cantaloube, président de la cuma de Drulhe. La demi-douzaine d’adhérents qui procède ainsi enrubanne «1.400 bottes par an. Pour une cuma, c’est joli», apprécie-t-il.

Le déclencheur? Il y a une douzaine d’années, un adhérent qui travaillait beaucoup en ensilage d’herbe bascule en enrubannage. «C’est lui qui nous a proposé de fonctionner en entraide. Il est passé d’une cinquantaine de bottes à 800.»

Enrubannage en entraide

Au total, sept personnes se relaient sur ces chantiers. L’un charge, un autre décharge, trois s’occupent des plateaux, un de la presse et un dernier de

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