La diversité «fait une vraie différence». Déjà, elle est facteur de désordre et de difficultés. Le groupe de cuma en offre une illustration, quand il doit aller dans le sens d’un service attendu par un agriculteur tourné vers le cap de la retraite, et à la fois satisfaire son voisin qui arrive dans le métier plein d’idées à oser pour se le faciliter. Le dossier du mensuel Entraid d’octobre 2020 le rappelle et propose surtout des solutions pour fabriquer de la cohésion et valoriser cette diversité, avant tout nécessaire. En effet, dans une équipe de joueurs qui se ressemblent semble aller plus vite… dans le mur: «dans une équipe donnée, s’entourer de gens qui nous ressemblent entraîne un taux d’erreur de 30%», rapporte Mai Lam Nguyen Conan dans un livre publié cet automne (1).
Un moyen d’éviter les erreurs
Pour autant, il ne suffit pas de mettre autour de la table des gens différents. Sans animation, la diversité n’apportera pas de résultat, «et encore moins des résultats positifs», appuie l’autrice, pour qui le groupe désireux de tirer des fruits de sa diversité doit mettre en œuvre une politique volontariste et durable en ce sens. Entre théories, illustrations, et brefs exercices personnels, son ouvrage s’adresse aux personnes soucieuses de «décoder la complexité du collectif», la valoriser, avoir un impact dans le monde du travail.
(1) S’ouvrir aux différences – L’intelligence inclusive : pour une transformation individuelle et collective. Éditions Gereso – 144 p – 22 €.