Alors que les pluies du printemps n’ont pas permis de compenser le déficit pluviométrique enregistré durant l’automne et l’hiver 2018-2019, les canicules et l’absence de précipitations qui ont marqué l’été ont accéléré la baisse des niveaux des nappes phréatiques, baisse qui s’est poursuivi en septembre.
Ainsi, comme au 1er août et au 1er septembre, les niveau des nappes au 1er octobre sont « généralement très inférieurs à ceux de l’année précédente à cette même époque », selon le bulletin mensuel du BRGM.
Le niveau le plus bas pour 2019 s’annonce même « comparable à plus sévère » que celui de 2017, année marquée par une importante sécheresse.
Seule la Corse est dans une situation « très satisfaisante » avec des niveaux hauts. De manière générale, de nombreux réservoirs affichent des niveaux « modérément bas à bas » et les nappes d’Auvergne-Rhône-Alpes et du sud du Centre-Val-de-Loire sont même dans le rouge, « nécessitant une surveillance renforcée ».
Les pluies annoncées par Météo France pour octobre devraient permettre une « inversion des tendances » sur certaines nappes les plus réactives mais pas pour les nappes les plus profondes et « inertielles », prévient le BRGM.
Ces nappes dont le remplissage n’est pas lié aux précipitations récentes, devraient ainsi continuer à se vider, parfois jusqu’à fin novembre.
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